Sequoia invente le pressing écolo

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Juin 10, 2016 / dans Entreprises

Eclairages leds, tapis d’accueil à base de pneumatiques recyclés… Tout dans ces pressings verts est pensé pour préserver l’environnement. (DR.)

Un Français s’appuie sur une technologie américaine pour proposer à ses clients une méthode de nettoyage à sec plus respectueuse de l’environnement.

En matière de respect de l’environnement, les pressings arrivent parmi les bons derniers de la classe.

En cause notamment, le perchloroéthylène dit le « perchlo », ce solvant très utilisé dans le nettoyage à sec, montré du doigt depuis des années par les écologistes… Il y a huit ans, Nicolas de Bronac, alors salarié, fait le pari, lors d’un séjour aux Etats-Unis, d’investir dans un brevet qui permet d’utiliser une nouvelle technologie propre pour le nettoyage à sec. Baptisé le Green earth, ce procédé, alternatif au perchloroéthylène, est donc « plus respectueux de l’environnement et de la santé, mais aussi plus performant et délicat pour les vêtements ».

Un réseau de 53 magasins

Dans la foulée, il quitte son job, s’associe avec deux jeunes entrepreneurs et ouvre Sequoia, le premier pressing écolo, Porte d’Auteuil, dans le XVIe arrondissement parisien. Pour la petite histoire, « Sequoia, en latin, signifie l’arbre toujours vert, ce qui correspondait bien à l’ADN de l’entreprise, raconte Nicolas de Bronac. Et puis la seule forêt de séquoias en France se trouve en Bretagne d’où vient ma famille. C’est un arbre très grand qui pousse très vite. Tout ce que j’espérais pour ma société ! »

Banco ! 8 ans plus tard, Sequoia s’est installé comme le premier réseau français de pressings écoresponsables. Il compte aujourd’hui 53 magasins (dont 12 à Paris) et en 2015, il a dégagé un chiffre d’affaires de 10 MEUR.

Chez Sequoia, tout est pensé développement durable. « Nos magasins emballent les vêtements dans des housses dégradables et dans des sacs en kraft recyclés et biodégradables », explique son président. Même les tapis d’accueil sont à base de pneumatiques recyclés ou encore que tous ses magasins sont éclairés avec des ampoules leds.

Une ombre au tableau pourtant. « Seuls 5 % de nos clients viennent chez nous pour des raisons écolo, ne cache pas Nicolas de Bronac. Il y a encore des progrès à faire en matière de développement durable en France », juge le fondateur de Sequoia.

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Cet article est issu du Parisien Économie du 30 mai 2016. Retrouvez l’intégralité du Parisien Économie en version PDF.

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